Il y a 255 ans aujourd’hui, Marie-Josephte Corriveau était pendue sur les buttes à Neveu, à Québec, au terme d’un procès qui fut contesté après plusieurs siècles. Après avoir été pendue, elle fut mise dans un gibet de fer et suspendue à Pointe-Lévis, dans une zone approximative située entre l’actuelle rue Saint-Joseph (le chemin royal à l’époque) et l’actuelle rue de l’Entente. Le corps a été exposé jusqu’au 25 mai suivant. Puis à cette date, le gouverneur anglais James Murray a donné l’ordre au seigneur et capitaine de milice Étienne Charest de décrocher la cage de la potence et de l’enterrer où il le souhaitait. La cage fut enterrée dans une fosse localisée du côté sud de l’église Saint-Joseph dans une section du cimetière qui n’était pas délimitée par un mur et qui était située près de la sacristie et du chemin royal. Ce n’est qu’en 1851 que la cage fut découverte par des fossoyeurs et c’est en 2013 qu’elle est revenue à Lévis le temps d’une exposition au Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Elle fut rapatriée au Québec officiellement en 2015 et elle est présentement exposée au Musée de la civilisation de Québec dans le cadre de l’exposition Sortir de sa réserve : 400 objets d’émotion présentée jusqu’au 6 janvier 2019.
Il y a 255 ans aujourd’hui, Marie-Josephte Corriveau était pendue sur les buttes à Neveu, à Québec, au terme d’un procès qui fut contesté après plusieurs siècles. Après avoir été pendue, elle fut mise dans un gibet de fer et suspendue à Pointe-Lévis, dans une zone approximative située entre l’actuelle rue Saint-Joseph (le chemin royal à l’époque) et l’actuelle rue de l’Entente. Le corps a été exposé jusqu’au 25 mai suivant. Puis à cette date, le gouverneur anglais James Murray a donné l’ordre au seigneur et capitaine de milice Étienne Charest de décrocher la cage de la potence et de l’enterrer où il le souhaitait. La cage fut enterrée dans une fosse localisée du côté sud de l’église Saint-Joseph dans une section du cimetière qui n’était pas délimitée par un mur et qui était située près de la sacristie et du chemin royal. Ce n’est qu’en 1851 que la cage fut découverte par des fossoyeurs et c’est en 2013 qu’elle est revenue à Lévis le temps d’une exposition au Centre de congrès et d’expositions de Lévis. Elle fut rapatriée au Québec officiellement en 2015 et elle est présentement exposée au Musée de la civilisation de Québec dans le cadre de l’exposition Sortir de sa réserve : 400 objets d’émotion présentée jusqu’au 6 janvier 2019.