Au printemps de 1856, Samuel Sturton arrive à Québec pour des raisons politiques. Attiré par le paysage de Pointe-Lévis, il observe l’ancolie du Canada. Comme apothicaire, il connaît les usages médicinaux des ancolies et leur toxicité. Sturton n’est pas le premier à faire référence à des plantes à Lévis. Dès le 17e siècle, le missionnaire Louis Nicolas souligne l’importance de l’écorce de pruche pour les tanneries de Lévis. Au début du 19e siècle, une primevère récoltée à Lévis est expédiée en Écosse. Diverses histoires de plantes de Lévis mettent en évidence les influences souvent mésestimées des végétaux dans notre histoire.
Alain Asselin, natif de Lévis, est professeur à la retraite du département de phytologie de la Faculté des sciences de l’agriculture et de l’alimentation de l’Université Laval. Il a publié en trois tomes (2014-2017) aux éditions du Septentrion Curieuses histoires de plantes du Canada, couvrant la période de l’an 1000 à 1867. Récemment, il a collaboré au livre de Jacques Mathieu sur la vie méconnue de Louis Hébert et Marie Rollet (Septentrion).
Coût : 5$ ; gratuit pour les membres.
La conférence sera suivie d’une séance de dédicaces. Il sera possible d’acheter les 3 tomes à prix d’auteur.